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Les mesures prises par la Chine

Source : Youtube

La Chine qui est un des principaux acteurs de cette conférence et le plus gros pollueur du monde, est principalement concernée sur les mesures à prendre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

La COP21 qui a débuté depuis le 30 Novembre 2015, annonce des projets très ambitieux afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre de notre planète, jusqu’au premier de négociation le taux visée était de 2%.


Cette année, la Chine a joué un rôle majeur dans la prise de conscience du niveau insoutenable de pollution qui la touchait. Étant la première victime de ses propres émissions de gaz à effet de serre (pollution de l’air, des rivières, des sols), la Chine est passée dans le côté des acteurs dans la lutte contre le réchauffement climatique.
 

Dès son arrivée à Paris, elle accepte le principe d'un accord contraignant et la révision des objectifs nationaux à la hausse tous les 5 ans.
La Chine la plus grande émettrice de gaz à effet de serre s'engage à réduire ses émissions de 60 à 65% d’ici 2030 basé sur les taux de 2005 et s’engage ainsi à faire de l’environnement une priorité. Elle se rapproche du premier rang en annonçant des mesures claires et ambitieuses sur: le développement des énergies renouvelables, le lancement du plus grand marché carbone au monde et les financements pour la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement.

 

Son gouvernement a annoncé sa volonté de réduire de 60% ses émissions polluantes dans le secteur énergétique en cinq ans. Il tient également à réduire de 180 millions de tonnes par an ses émissions de dioxyde de carbone provenant des centrales à charbon d'ici 2020. La Chine prévoit de booster l’utilisation des énergies mixtes et non carbonées de 20 à 25%. Le projet le plus ambitieux est le lancement de campagnes pour la construction de parcs d’activités utilisant des énergies propres dans les pays en développement, la Chine a prévu un budget de 20 Milliards de Yuans pour ce projet. La mise en place du marché crédit carbone interne qui n’est pas une mauvaise idée de la part de la Chine pousserait les entreprises à moins polluer. Elle propose aussi un financement de près de 3 milliards d’euros pour les pays en développement. De plus, à cela rajoute une collaboration entre la Chine et les États-Unis pour faire évoluer une économie basée sur les énergies fossiles.
 

Certes, la Chine est en accord pour une coopération internationale, mais elle impose une répartition équitable des responsabilités : les pays du Nord étant les pollueurs historiques doivent faire plus d'efforts que les pays du Sud.

Selon elle, "Le problème du réchauffement climatique est le résultat historique des émissions des pays développés: leurs responsabilités et leurs obligations doivent être différenciées de celles des pays en développement. 

Cependant, comme la croissance chinoise ralentit et son économie change, pour s'adapter à cela, la Chine demande une flexibilité au contrôle du niveau d’émission dans les années 2020-2030 afin de s’assurer du temps nécessaire pour maintenir sa croissance tout en polluant le moins possible. 
Pour la Chine, les engagements de chaque pays pour réduire la pollution doivent s’appliquer sans mettre en péril le futur de leur économie.


L'avenir s'annoncerait donc plus sain qu'avant pour les villes chinoises, nous pouvons donc nous attendre à une réelle baisse des émissions de gaz à effet de serre du pays si toutes ces mesures aboutissent à une réussite.

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